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Les vandales, ne se considèrent pas comme des artistes. Insoumis aux lois, leur but est de laisser une signature en Tag dans des lieux où il y’a beaucoup de passage. Ici pas le temps de s’attarder sur ‘esthétique, le tag doit être rapide à faire, efficace et représente très souvent un blaze, un Crew, une identité. Pour les tagueurs, le but est de laisser sa marque dans le plus d’endroits possible mais aussi dans des endroits inaccessibles comme sur les toits des immeubles parisiens ou sur. C’est avant tout une quête de terrain, on marque son territoire pour montrer à la concurrence que l’on est implanté. L’autre sensation que recherche les vandales, c’est l’adrénaline. Savoir que d’une minute à l’autre on peut se faire arrêter et la crainte de se retrouver au poste de police fait monter la pression. Pour ces passionnés, peindre dans la rue c’est la liberté totale. Impensable d’aller la perdre en galerie. Nous sommes allés à la rencontre de 2 de ces vandales, graphiste le jour, les deux compère se retrouvent une demi douzaine de fois par mois pour aller taguer

Vandales

Malgré l’émulation autour du marché de l’Art Urbain et des galeries, certains Artistes rejettent l’appel des quatre murs refusant d’y enfermer leurs codes et leurs valeurs. Pour eux, la rue est le cadre originel de la créativité du mouvement et devrait le rester. Entre jeu et performance artistique rencontre avec ces irréductibles Graffeurs.

Jeudi 21 Avril, dans l’arrière cour du théâtre du vingtième, quatre graffeurs parisiens se sont donnés rendez-vous sur l’un des spots les plus pratiqués du 20ème arrondissement de la capitale. Leur objectif du jour, recouvrir un mur d’une quinzaine de mètres de long. Huit heures de travail et un bon nombre de bombes vides plus tard, quatre nouvelles pièces ont vu le jour. Entre l’explosion de couleur offerte par le « Pollo » de Berns et le souci de simplicité de Retro, chacune d’entre elles laisse transparaître la marque de son créateur. Pour eux l’œuvre appartient à la rue et cette dernière lui apporte une saveur unique, un ancrage urbain avec le ciel et un mur pour seul cadre.

Et même si elles seront recouvertes dans la semaine ou dès le lendemain, cela ne pose aucun problème aux 4 accros de la bombe qui continueront de perpétrer l’esprit graff au cœur de Paris et de toutes les villes qu’ils traversent. 


La Rue ou rien

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